Espaces aquaphoniques / Compagnie Pension de Famille

Résidence du 22 au 26 septembre 2025 au Parc de l’Ermitage à Lormont, en partenariat avec le GPV Rive Droite.
Création : Samedi 27 septembre – 19h / Parc de l’Ermitage – Lormont, dans le cadre de la Nuit Verte / panoramas [+]

À partir de poèmes extraits de son ouvrage Espaces Aquaphoniques et de recueils de paroles d’habitant·es, Laurence de la Fuente livre une proposition d’activation théâtrale et plastique sensible conçue comme une invitation à la rêverie, en suivant le fil de l’eau, par ricochets de mots, comme des ronds dans l’eau des lacs, sur les berges des rivières…
La chorégraphe-danseuse Séverine Lefèvre manipule des lumières et des matières, la plasticienne Véronique Lamare déplace ses tapis-jardins secrets, l’acteur Romain Jarry dérive au gré des textes et des courants, et les compositions musicales de l’artiste sonore Clément Bernardeau englobent l’ensemble pour emportent le public vers un ailleurs, étrange et poétique, dans une respiration commune avec l’environnement.
Cette forme artistique à géométrie variable, rhizomatique et bourgeonnante invite les habitants à se confier sur leur lien à l’eau, à la sécheresse, au bruissement d’une source pour enrichir le projet sous forme de diffusion sonore ou d’une intégration dans son écriture. Après le Lac de l’Ermitage dans le cadre de panoramas, ce projet pourra prendre d’autres ancrages au bord d’un cours d’eau, d’un fleuve, auprès d’une source oubliée…

Spectacle pour berges, rivières, lacs
Écriture et conception : Laurence de la Fuente
Artiste plasticienne : Véronique Lamare
Composition sonore : Clément Bernardeau
Jeu : Romain Jarry
Danseuse, chorégraphe : Séverine Lefevre

 

Compagnie Pension de Famille [+]
Depuis 2002, la compagnie travaille la transdisciplinarité, empruntant aussi bien à l’univers littéraire qu’au champ musical, chorégraphique, cinématographique, ou aux arts plastiques. Pension de Famille privilégie l’adaptation de textes littéraires contemporains. La compagnie s’amuse à brouiller les frontières entre réalité et fiction, en suscitant la participation d’amateurs dans ses propositions artistiques, en élaborant des performances, des rituels collectifs impliquant les habitant·es dans des lieux insolites (piscines, parcs, lacs, appartements…), en tissant des liens, des relations avec les spectateurs devenant parties prenantes du spectacle. Les propositions artistiques sont sans cesse renouvelées, recomposées en fonction des lieux et du cadre. Dans ces performances in situ, l’autrice-metteure en scène Laurence de la Fuente élabore pour chaque représentation une forme évolutive qui puise librement dans les paroles récoltées auprès de différents publics lors d’ateliers d’écriture, ainsi que dans des textes plus littéraires, philosophiques, poétiques, entremêlant des récits singuliers à notre histoire collective.